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Gabriela, cravo e canela

  • Photo du rédacteur: Diane Arnould
    Diane Arnould
  • 14 mai 2019
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 17 avr. 2022


Après ces deux semaines urbaines j'ai débarqué sur Ilhabela. Cette île est très prisée des habitants de Sao Paulo les weekends. Contrairement à Ilha do Mel, les voitures sont autorisées et l'île est beaucoup plus grande et industrialisée. J'y ai fait de très belles rencontres et retiendrai notamment trois belles excursions : la cascade Paquetá, la plage de Castelhanos et mon coup de cœur: Bonete. Ce village de pêcheurs est plus reculé et uniquement accessible en bateau ou après une randonnée de quinze kilomètres. Totalement recommandé pour les amateurs d'authenticité !

Le dernier jour une tempête frappe l'île avec des vents de plus de 120 km/h. Un record jamais enregistré ici. L'île est alors plongée dans le noir. Le lendemain à la lumière du jour je constate l'ampleur des dégâts, pour la plupart des arbres déracinés et malheureusement une personne décédée en mer. Alors que le calme est revenu, je quitte l'île avec une amie brésilienne pour Parati, un endroit que je désirais connaître depuis des années et qui se révélera être un vrai coup de cœur.




Le soir de notre arrivée nous nous lions d'amitié avec des brésiliens, un argentin et un français. Nous terminerons la soirée sur la plage du port où deux musiciens ne cessent d'enchaîner forro et sons africains. Je me laisse envoûter par cette musique que je connais si bien. D'ordinaire en France je l'écoute en prenant mon petit déjeuner, ce soir je la vis pleinement sur cette plage où trône cette magnifique église coloniale qui fut longtemps dans mes pensées. Et pour la seconde fois depuis mon arrivée au Brésil je suis soudain prise d'une émotion inexplicable.

Nous passons les jours suivants à errer dans le centre historique si bien conservé. Un mineiro nous salue en nous baisant la main, un poète bohème nous interpelle en nous comptant les vers de Baudelaire, Rimbaud et Verlaine à mon grand étonnement. Nous sommes sous le charme de ce lieux pittoresque et de ses habitants. Nous ne sommes pas encore à Bahia mais les bahianaises sont déjà aux fenêtres. Pourtant elles sont loin d'être la coqueluche. Ici on a d'yeux que pour Gabriela. Rendue célèbre par l'auteur brésilien Jorge Amado en 1958 (Gabriela, cravo e canela), il s'agit enfait de la spécialité de la ville: la cachaça Gabriela, un mélange de miel, clou de girofle et cannelle. Chaque boutique sa recette alors nous nous sommes portés volontaires et avons dégoté la meilleure. Puis nous avons apprécié les plages de Trindade et Praia do Sono et j'ai pris congé de mes amis pour cette fois rencontrer la garota de Ipanema.



 
 
 

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