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Mon arrivée au Brésil

  • Photo du rédacteur: Diane Arnould
    Diane Arnould
  • 4 févr. 2019
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 17 avr. 2022


Le jour J est enfin arrivé! Le 15 janvier, 25 heures après mon décollage à Orly, j'atterris enfin à Confins. HS mais finalement à bon port après deux escales à Campinas et Vitoria, je me dirige vers un guichet pour payer mon bus jusqu'à Belo Horizonte (capitale de l'état du Minas Gerais), 42km plus loin. Une fois sur place, je dois maintenant trouver la maison de mon hôte (je suis logée en couchsurfing). Je demande le quartier de Savassi, un quartier chic au sud de la ville mais près du centre. Ça grouille de monde, les rues s'entrecroisent. Comme je ne suis pas sûre de moi je redemande plusieurs fois mon chemin mais je trouve facilement. Mon hôte m'attend en bas de l'immeuble. Il me montre rapidement les lieux avant de me laisser ses clés et un croquis avec quelques indications sur la ville puis part travailler.

Je décide d'affronter de suite la bureaucratie brésilienne. Venant ici en visa vacances travail j'ai quelques détails à finaliser avec l'administration.

Tout d'abord le CPF, une espèce de carte d'identité brésilienne demandée pour à peu près tout même pour un forfait téléphonique, mais heureusement cette carte est facile à obtenir. Il suffit de se rendre à la poste, de payer 7 Reais (1euro = 4.2 Reais), présenter son passeport, un justificatif de domicile (l'adresse d'une auberge ou d'un hôte est valable ils n'attendent pas de justificatif à proprement parler) et donner le nom de ses parents. Ensuite, direction la Receita Fédérale sur l'Avenue Alfonso Pena. Après transmission du justificatif de paiement de la taxe et du passeport on me délivre le sésame que je m'empresse d'aller faire plastifier dans la rue comme tout brésilien qui se respecte.

Le lendemain je souhaite prendre rendez-vous auprès de la Police Fédérale pour m'enregistrer (formalité obligatoire lorsque l'on reste plus de trois mois sur le territoire). Je m'acquitte d'une autre taxe et remplis un formulaire pour me voir ensuite attribuer un rdv le 28 janvier prochain. Impeccable, jusque là tout va bien.

Je décide donc d'aller m'acheter une sim locale dans une boutique, tâche que je pensais banale ... Erreur! Pour une simple puce il faut apparemment une multitude de papiers brésiliens ! Au final l'employé passera une heure à réviser mon passeport, mon visa, mon CPF etc; heureusement l'amabilité est incroyable. Un client vient même me serrer la main en tentant un bref "bon voyage mademoiselle" en français.

Vendredi je pars visiter la ville mais n'y trouve pas grand intérêt. De nombreuses villes au Brésil sont très jeunes et ce n'est à mon sens que beaucoup de béton. Le soir, mon hôte m'emmène toutefois chez sa mère. L'occasion pour moi de pratiquer un peu plus mon portugais avec sa maman et l'agréable surprise de dormir dans une maison au charme ancien très typique.

Enfin, samedi, nous voilà partis pour 2h30 de route à travers la verdure brésilienne. Il faut dire que dans le Minas Gerais, dès que l'on quitte les grandes villes la nature reprend ses droits! D'ailleurs l'état est très porté eco-tourisme. Ça tombe bien, nous nous rendons comme beaucoup de brésiliens (weekend oblige) à la Serra Morena, piquer une tête dans les cascades. Moment bucolique assuré, achevé en apothéose avec le coucher de soleil sur la vallée et les vallons à perte de vue.

L'immanquable culinaire : spécialité du Minas Gerais, même si apparemment tous les brésiliens tentent de se l'approprier, le pão de queijo (pain au fromage mineiro)! A déguster nature (au fromage donc) ou recheado c'est à dire fourré, les deux sont excellents!

Le + musical: Skank: groupe du minas gerais Chitãozinho & xororó : brincar de ser feliz Caetano veloso : luz do sol


 
 
 

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