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Parenthèse urbaine

  • Photo du rédacteur: Diane Arnould
    Diane Arnould
  • 4 mai 2019
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 17 avr. 2022




En quittant le PETAR, je passe par Sorocaba où Fabiana, rencontrée au Parc quelques jours plus tôt m'invite chez elle. Je passe une agréable soirée en compagnie de ses amis sur son de musique brésilienne, accompagné de vins chiliens et argentins et de blagues à n'en plus finir. Et j'apprécie enfin de maîtriser la langue comme je l'ai toujours voulu, rien de mieux que l'immersion totale de suite, c'est un régal aujourd'hui.




Puis j'arrive à Campinas, où me reçoit cette fois Rafael, le neveu de celle à qui j'avais fait une visite de caves à Epernay. Le lendemain je suis conviée à Vinhedo à un repas que ses amis d'enfance ont organisé avec leurs témoins en prévision du mariage. L'ambiance est détendue et la banlieue résidentielle très chic, l'équivalent américain des "gated community", ces quartiers cossus sécurisés que j'avais vus également l'année dernière lors de mon passage à Mendoza en Argentine. Campinas n'est pas très touristique, mais elle est connue pour ses universités à la renommée mondiale. Comme Sao Paulo, c'est aussi une ville où l'on aime surtout sortir en ville pour boire un verre et manger. Alors Rafael en profite pour me faire goûter ce que je ne connais pas encore avant de remonter le littoral. Les coxinhas, que l'on trouve beaucoup dans les gares où dans la rue, des portions frites souvent fourrées au boeuf ou au poulet et qui changent du pão de queijo et des pastel. Et les hot-dog brésiliens : au Brésil on aime la quantité alors on ne lésine pas sur les aliments. En plus du traditionnel pain/saucisse ici on ajoute de la purée, des frites, du mais, du fromage, de la viande, du bacon et on combine facilement mayonnaise, ketchup et moutarde. Pour les pizzas c'est la même chose: pizza strogonoff, etc. Les brésiliens trouvent qu'en France la nourriture est bonne mais peu copieuse. Puis avec ses parents nous allons dans des botecos, ces petits bars très simples et tout ce qu'il y a de plus local, aux chaises et tables en plastiques proposant également de la nourriture rapide mais de bon goût. Là je participe pendant tout l'après midi à ma première compétition, car tous les ans pendant un mois les botecos rivalisent entre eux, notés par les clients. Enfin, le weekend, les brésiliens se retrouvent généralement en famille. Je passe donc mes derniers jours avec sa sœur, ses parents et des amis à Louveira, une autre banlieue cossue à quelques kilomètres de là. Au menu, plats traditionnels à base de mais et de queue de bœuf, gâteau au lait sucré (leite condensado, très réputé ici), et gâteau de tapioca et coco. Quelques jours avant je goûtais également les galettes de tapioca, que les brésiliens mangent sucrées ou salées. Avant tout une spécialité du nord-est, elles se sont ensuite répandues dans le reste du pays.




Après une semaine, je prends la route pour Sao Paulo. Là-bas je suis reçue par Daniela, la sœur de Marcela que j'avais connue à la Chapada dos Veadeiros en février. Je resterai une semaine. Ville avec de très beaux quartiers, notamment Moema et les quartiers environnants. Métro moderne et propre. Nombreux musées et le parc central Ibitupuera où les brésiliens se retrouvent pour un jogging après leurs longues journées de travail (ici on fini facilement à 21-22h). Malgré les 12 millions d'habitants passés, rien à dire de particulier niveau sécurité à "Sampa", du moins le jour, mais plus on va vers l'ouest du centre et le centre lui-même, plus on trouve de SDF. Parfois, certaines zones peuvent alors paraître désaffectées et moins sûres, notamment vers la magnifique gare ferroviaire et la Pinacothèque dans le quartier Luz ou aux abords de la cathédrale de Sé. Le dimanche, l'Avenue Paulista est exclusivement piétonne jusqu'à 18h, elle est alors envahie de cyclistes, joggeurs, skateurs et chanteurs. Des chariots déambulent proposant de l'eau de coco, des sorbets à l'açai, du pop corn ou des pamonha (plats à base de mais). A Sao Paulo on trouve aussi un quartier japonais (Liberdade) du fait de la plus grande communauté de japonais en dehors du Japon.




 
 
 

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